Bénévole engagée depuis plus de 30 ans pour diverses associations locales comme l’Accorderie du Genevois, l’Athlé St-Julien 74 ou encore Guitare en Scène, Sylviane Blanc dispose de plusieurs cordes à son arc.
Jamais rassasiée et toujours dans la découverte, la saint-juliénoise s’impose comme le bénévole multi-tâches de l’Athlé St-Julien 74. Déjà coach des jeunes U7 du club d’athlétisme local une fois par semaine et juge-officiel spécialité courses sur les compétitions U14/U16 une fois par mois, Sylviane Blanc vient de se voir diplômée escorte anti-dopage. Pour cela, la future soixantenaire a dû réaliser une formation, suivre le programme « I Run Clean » et réussir l’examen lié.
« C’est une satisfaction. La lutte contre toutes formes de tricherie me tient à cœur. Être escorte anti-dopage se traduit dans l’accompagnement d’un athlète tout au long de la procédure de contrôle, en respectant les protocoles. Ces nouvelles missions permettent aussi de connaître une autre facette de la compétition, rencontrer du monde et aborder des athlètes de haut-niveau », témoigne l’intéressée.
Diplômée depuis la fin du premier trimestre de l’année en cours, Sylviane Blanc a déjà été sollicitée à trois reprises. « Je suis déjà intervenue sur le marathon d’Annecy en avril et les championnats d’Europe off-road fin mai et début juin. Nous sommes appelés par les organisateurs de championnats ou courses labélisées mais nous ne savons jamais à l’avance s’il y aura des contrôles. L’Agence Française de Lutte contre le Dopage (AFLD) peut ou non se déplacer mais dans le cas où un agent de contrôle du dopage vient, il faut que tout soit prêt », poursuit celle qui a été athlète avant d’empiler les fonctions de bénévole, notamment championne de France Elite par équipe du semi-marathon en 1997.
« La disponibilité, la discrétion, la fiabilité, la courtoisie, la rigueur et la fermeté sont autant de qualités que doit posséder l’escorte anti-dopage. Dès la ligne d’arrivée franchie, dès la fin de la compétition, nous devons notifier à l’athlète qu’il va être contrôlé. Dès lors, du même sexe que le sportif, l’escorte surveille et ne quitte plus l’athlète soumis au contrôle jusqu’à ce qu’il soit pris en charge par l’agent, médecin le plus souvent, lui expliquant qu’il ne doit pas uriner avant le contrôle mais qu’il peut boire des bouteilles d’eau fermées hermétiquement que lui fournit l’organisation. Parfois les sportifs sont personnellement ciblés, parfois ils sont pris au hasard. Où qu’il aille, au podium ou au vestiaire, nous devons y être », conclut la saint-juliénoise.
Dès la rentrée, Sylviane Blanc envisage proposer des actions de sensibilisation pour lutter contre les conduites dopantes et le dopage auprès des jeunes du club.