Déjà médaillées à 19 reprises sur un championnat de France d’Ekiden depuis 1998, les féminines de l’Athlé St-Julien 74 se rendent ce dimanche à Paris avec pour ferme objectif de ramener une nouvelle médaille. Et pourquoi pas mieux encore…
Les années passent, l’équipe évolue, mais les ambitions du groupe Elite féminin de l’Athlé St-Julien 74 restent toujours aussi élevées. Depuis 2015 et leur longue série d’invisibilité sur un championnat de France d’Ekiden (marathon par équipe de six coureurs), 22 athlètes ont permis au collectif bleu et or de devenir sextuples tenantes du titre de la spécialité.
Pour cette édition 2022, malgré une équipe 100% remaniée par rapport à l’année passée et où seules Laure Tassion (2019 et 2020) et Elise Poncet (2020) ont déjà connu les joies d’un titre de championne de France d’Ekiden, l’équipe reste toutefois très compétitive. Mieux, aux côtés des féminines du Décines-Meyzieu Athlétisme, championnes de France en titre de cross-country format court et d’Alès Cévennes Athlétisme qui ont l’an passé donné du fil à retordes aux saint-juliénoises jusqu’à 500m de la ligne d’arrivée, les sociétaires de l’Athlé St-Julien 74 s’avancent une nouvelle fois en grandes favorites ce dimanche à Paris.
Pour espérer rayonner sous la Tour Eiffel, avec un départ donné depuis Stade Emile-Anthoine, le président du club frontalier Christophe Gandy pourra compter sur Laure Tassion, Elise Poncet, Betty Chepleting, Charlyne Buquet, Liv Claret et Emeline Delanis. Ces deux dernières seront tout particulièrement surveillées.
La première sera la première cadette I (ce France d’Ekiden reste un championnat de l’année 2022 avec pour référence la catégorie d’âge au 01/11/2021) à prendre part à un championnat de France d’Ekiden dans l’équipe Elite féminine frontalière. Âgée de seulement 16 ans, celle à qui tout le monde prédit un avenir radieux dans le triathlon effectuera le second 5km de l’équipe. De son côté, Emeline Delanis, recrue phare de l’Athlé St-Julien 74 lors de cette intersaison et bien qu’en reprise suite à un premier marathon conclu en 2h32 le mois passé à Chicago, s’imposera dimanche comme l’une des leaders de l’équipe. Elle effectuera le premier 10km de l’équipe.
Laure Tassion (5km), Betty Chepleting (10km), Elise Poncet (5km) et Charlyne Buquet (7,195km) devraient respectivement être les 1ère, 4ème, 5ème et 6ème relayeuses du collectif. Avec cette sixtuplette, les saint-juliénoises tenteront d’aller décrocher une 20ème médaille en 25 années sur la spécialité (12 en or, 5 en argent et 2 en bronze). Dans un grand jour, outre rafler une 8ème médaille d’or consécutive, du jamais vu, elles pourraient descendre pour la 3ème fois de leur histoire sous la barre des 2h30 (2h29’50’’ en 2018, déjà à Paris et 2h27’18’’ en 2020 à Liévin, synonyme de meilleure performance de l’histoire réalisée par une équipe féminine d’un club français).
A noter que dans les quatre catégories, féminines, mixtes et hommes et masters hommes, seules deux autres équipes de Haute-Savoie sont engagées. En mixtes, le collectif de l’Athlé St-Julien 74 composé de Camille Marsac, Pascaline Masciotra, Océane Dewalle, Maxime Belin, Jules Mongellaz et Lucas Szyndralewiez visera le Top 8, alors que l’équipe du Faucigny Athlétic Club emmené par Marion Stephan, Aline Vilette, Estelle Gevrey, Daniel Vanel, Edouard Loison et Gilles Farina tentera de s’immiscer dans le Top 30 à l’arrivée.
EKIDEN, un marathon par équipe de six :
1er relayeur : 5km
2ème relayeur : 10km
3ème relayeur : 5km
4ème relayeur : 10km
5ème relayeur : 5km
6ème relayeur : 7.195km
Malgré un effectif complètement chamboulé par rapport à la sixtuplette lauréate l’an passé et dans un contexte très relevé, les sociétaires de l’Athlé St-Julien 74 sont à nouveau annoncées en favorites ce dimanche à Paris.